Convivio : en veille et à l'écoute !

Claire Cosson
SRC
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« Je n’aurais jamais imaginé subir un tel cataclysme ! Du jour au lendemain, notre activité a plongé de 90 % », témoigne Grégory Renou, président du groupe breton Convivio. Pour autant, le jeune patron s’est montré très réactif. Dès l’apparition des premiers clusters du coronavirus dans l’Oise (60) et le Morbihan, il a constitué une cellule d’urgence afin de peaufiner notamment la sécurité et les protocoles d’hygiène. « Et durant le confinement, nous avons multiplié les communications avec nos équipes et nos clients afin de conserver un lien », explique-t-il.

Chômage partiel, report de charges, prêt garanti par l’Etat (PGE), la SRC, qui affiche un CA de 163 M€ (55 % en scolaire, 27 % en entreprise et 18 % santé/seniors), a utilisé toutes les mesures mises à sa disposition. « Le groupe a de la chance d’avoir une gestion prudente. Cela lui permet de bénéficier d’une forme de solidité financière que d’autres non pas », commente Grégory Renou. Pas étonnant ! A la tête de 2 600 collaborateurs, Convivio connait une solide croissance depuis plusieurs années. Organique d’abord, avec le renouvellement de nombreux clients accompagnée de nouveaux contrats.

Locavorisme

« En 2019, nous avons repris notamment en IDF l’Institut Jeanne d’Arc à Montrouge (92), l’ensemble scolaire Saint-Dominique à Guingamp (22), Sainte-Marie Rouen (76), la mairie de Montlouis-sur-Loire (37) … », précise le dirigeant. Croissance externe ensuite, avec le rachat de RTC (3 M€ de CA) à Pau (64) et l’absorption de OCRS (Office central de restauration scolaire) dans le département 77.

Fort de ses 13 cuisines centrales, le groupe cuisine désormais 300 000 repas par jour. Le tout en privilégiant les méthodes de cuisine traditionnelle et la liberté des chefs dans le choix de leur menu. « L’une des leçons à retenir de la crise du Covid-19 est que le locavorisme a un bel avenir devant lui. Cela me va bien car il est inscrit dans notre ADN. Ce n’est pas un hasard si Convivio est la seule SRC adhérente à l’Association de Promotion de la Volaille Française (APCF) », conclut Grégory Renou.

Claire Cosson
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