La restauration collective fontenaysienne décroche 2 carottes

, mis à jour le 15/03/2022 à 15h58
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« Faire à manger est un acte paysan ! » Maxime Cordier, responsable du service de la production de repas de Fontenay-sous-Bois (94) et administrateur IDF d’Agores, est un homme de conviction. Un militant également. Qui croit « à l’éducation au goût, à une alimentation durable et à l’enchantement des sens en lien avec la cuisine, la terre et le respect ».
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Jean-Philippe Gautrais, maire de la commune, partage les mêmes valeurs. Résultat : la restauration municipale (5 000 couverts/jour) s’inscrit dans une démarche globale de transition alimentaire agro écologique qualitative dont chacun des convives bénéficie.

Normal dans ces conditions que la Ville de Fontenay-sous-Bois ait été récemment labellisée Ecocert en cuisine niveau 2. « Ce label balaie bien le champ de notre démarche », note Maxime Cordier. Et de poursuivre, « il nous a été décerné après un audit et permet de donner de la valeur au long et difficile travail que nous menons pour introduire des produits bios locaux à la cantine. »

Poissons achetés directement à un pêcheur côtier

45 % des achats (60 % des composantes) étaient en effet bio en 2020, 15 % (20 % des composantes) en produits bio et locaux (lentilles de Saclay, tomates, courgettes et potirons de Pécy, fromages et laitages de Rambouillet… fournis par la « Coopérative des agriculteurs bio d’IDF », dont la ville est sociétaire. « A Fontenay, la commande publique permet de cuisiner son territoire », lance le responsable.

Un joli travail de l’équipe a été également mené en termes de diversification des sources de protéines. « Nous donnons beaucoup de place aux céréales et légumineuses. Cela permet de servir des protéines carnées de qualité avec des viandes bios ou bien des poissons achetés directement à un pêcheur côtier », explique Maxime Cordier.

Du côté des contenants en plastique, le service de production de repas n’est pas en reste : c’est tout inox. Quant au gaspillage alimentaire grâce à des pesées quotidiennes et leurs analyses, il est réduit à la source. Le choix du service à table et la généralisation du vrac constituent en outre des outils efficaces en la matière.

C.C

Rédactrice en chef de Zepros La Collective, Claire Cosson cultive une passion singulière pour l’univers de la restauration collective. Depuis plus de vingt ans, elle observe et décrypte les mutations d’un secteur souvent discret mais essentiel.
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