Nouvelles restrictions : la profession « à la fois soulagée et en colère »
Rendez-vous est donné au 19 octobre pour un nouveau point sur la situation sanitaire à Paris et en petite couronne (92, 93, 94). D’ici là, à partir de ce mardi 6 octobre, les bars sont contraints à la fermeture. Les restaurants quant à eux peuvent rester ouverts à condition de respecter un protocole renforcé : respect d’une distance d’un mètre entre les tables et d’un mètre entre les chaises des différentes tables, limitation à 6 du nombre de convives à une même table (contre le nombre de 10 auparavant et 8 proposé par la profession), tenue d’un cahier de rappel, promotion de l’application StopCovid, paiement à table.
Dans un communiqué commun (GNI, Umih, SNRTC, GNC), la profession se dit « à la fois soulagée et en colère ». Si les représentants de la profession de l’hôtellerie-restauration ont salué la décision du gouvernement de laisser ouverts les restaurants et tous les établissements assurant une activité de restauration assise en zone d’alerte maximale en contrepartie de la mise en place d’un protocole sanitaire renforcé, ils dénoncent vivement que la fermeture de l’ensemble des bars ait été imposée par les pouvoirs publics. La profession regrette également l’abaissement du nombre de convives maximum à une même table. « Il est indispensable que ces nouvelles restrictions soient accompagnées par le prolongement des aides de la part de l'État en faveur des établissements touchés : chômage partiel sans décote, exonération de charge, prise en charge des loyers et de la perte d'exploitation. Par ailleurs, l'État doit mettre en place un plan d’urgence pour les établissements fermés administrativement que sont les bars qui, pour certains, ne pourront se relever de cette nouvelle fermeture de 15 jours », demandent les organisation syndicales.