Qu’est-ce qui change pour la restauration collective au 1er janvier 2024 ?

Claire Cosson
Image
un enfant avec son plateau à la cantine scolaire

Comme chaque année, le 1er janvier s’accompagne d’un certain nombre de changements en France. Il n’y a pas que le SMIC qui passe de 11,52 euros à 11,65 euros bruts de l’heure. Il y a aussi de nouvelles contraintes pour la restauration collective afin d’augmenter les produits durables et de qualité dans toutes les assiettes. 

 

Partager sur

Pas de pause pour la restauration collective en 2024 ! Depuis le 1er janvier, tous les restaurants collectifs, privés comme publics, sont soumis à la loi Egalim promulguée en 2018, complétée en 2021 par la loi Climat et Résilience, qui prévoit plusieurs dispositions dont le but est d’améliorer la qualité et la durabilité des repas servis dans le cadre de la restauration collective, avec des dates d’entrée en vigueur échelonnées dans le temps. A savoir : servir des repas avec au moins 50 % de produits durables et de qualité, dont au moins 20% de produits ; afficher les taux en produits durables et de qualité atteints et informer les convives ; mettre en œuvre un plan pluriannuel de diversification des protéines pour les restaurants distribuant plus de 200 repas par jour ; proposer des menus végétariens (un par semaine pour la restauration scolaire, une option quotidienne pour la restauration d’État s’ils proposent un choix multiple de menus) ; mettre en place des règles de fréquence pour assurer la qualité nutritionnelle des repas en restauration scolaire, lutter contre le gaspillage alimentaire et établir une convention de don avec une association pour les restaurants distribuant plus de 3 000 repas par jour. Sans oublier l’interdiction des bouteilles d’eau en plastique en restauration scolaire.

 

60 % de viandes et poissons durables

Mais cela ne s’arrête pas là. Désormais, les restaurants collectifs doivent aussi intégrer au moins 60 % de produits durables et de qualité en ce qui concerne les familles de produits « viandes » et « poissons », ce taux est porté à 100 % pour les restaurants collectifs de l’État, et des établissements publics de l’État. Misant sur la transparence et souhaitant obtenir suffisamment de données pour mieux analyser les besoins du secteur, l’Etat demande également aux gestionnaires ou responsables de restauration collective de renseigner leurs données d’achat sur la plateforme « ma cantine ». La collecte des données a déjà commencé et s’achèvera le 31 mars prochain.
Enfin, depuis le 1r janvier, dans le cadre de la loi AGEC (Anti-Gaspillage et Économie Circulaire), le tri à la source des biodéchets est devenu obligatoire pour tous les producteurs quel que soit le volume de biodéchets produits.

Claire Cosson
Partager sur

Inscrivez-vous gratuitement à nos newsletters

S'inscrire