Claire Cosson

Dejbox est mort, vive Refectory !

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Vincent Dupied co-fondateur de Dejbox

La start-up lilloise, Dejbox, adossée à Carrefour depuis 2020, change de nom et affiche haut et fort ses nouvelles ambitions : faire manger les collaborateurs de 10 000 nouvelles entreprises en 2022.  Entretien avec Vincent Dupied, co-fondateur de Dejbox. 
 

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Quelle est la genèse de Dejbox ? 
L’idée de Dejbox est née en 2015 à Lille du constat suivant : déjeuner sainement à midi en zone péri-urbaine relève de l’exploit. Qui plus est lorsque l’on dispose d’un budget de moins de 10 €. Dès le départ, nous avons donc imaginé un modèle qui puisse répondre à une clientèle de salariés du tertiaire en leur proposant de se libérer d’une contrainte à savoir celle de préparer leur gamelle du lendemain midi, le soir, en rentrant du bureau.


Précisément, quel est le modèle de votre cantine digitale ? 
Le modèle de Dejbox repose sur 3 piliers : la logistique, l’offre alimentaire et l’acquisition de nouveaux clients. Dans livraison de repas, le nerf de la guerre c’est la logistique ! Concrètement, nous choisissons les sociétés avec lesquelles nous souhaitons travailler et les intégrons à nos itinéraires de livraisons (en moyenne 100 à 120 commandes par tournée). Associée à beaucoup de tech et data, cette démarche permet d’écraser le coût de la logistique aux environs de 1€/commande. Ayant un coût de transport optimisé, nous offrons la livraison à nos clients et consacrons l’essentiel du budget restant à la partie food. Du côté marketing & communication, nous misons uniquement sur le bouche à oreille entre salariés. 

Etes-vous cuisinier ?

Cuisiner n’est certes pas notre premier métier. Pour autant, nous avons notre propre labo de production qui pense et produit une partie de nos recettes. Nous travaillons également en parallèle avec des traiteurs partenaires qui disposent d'un savoir-faire qui nous permet d'avoir une qualité ultra artisanale avec beaucoup de gout. Des traiteurs professionnels avec lesquels nous co-construisons des recettes originales et qui livrent leur production dans nos entrepôts. 30 références sont proposées chaque jour et la carte est renouvelée toutes les semaines. Pour 8 à 9 €, notre formule propose un repas complet : entrée, plat (420 g), dessert, boisson. 


Pourquoi changer de nom maintenant ?
Il s’agit aujourd’hui de pousser un cran plus loin en termes de qualité et d’authenticité sur l’aspect food, le tout en gardant un prix très abordable. Le but n’est plus d’être une cantine, mais le 1er food market à destination des entreprises. Avec Refectory, nous développons un food market d’un nouveau genre comprenant 6 corners culinaires authentiques pour le prix d’un titre restaurant : Blanket (Terroir), Thaï Mafia (Thaïlande), MichMich (Boulangerie), Daworld (Cuisine du monde), Gigi Rosso (Italie) et Dirty Healthy (Bien-être). Cette nouvelle offre s’accompagne d’un nouveau site et une nouvelle application. 


Et où en êtes-vous de votre croissance ?
Nous desservons actuellement 44 départements, soit environ 20 villes. Ce sont quelque 500 000 repas qui sont livrés chaque mois à partir de 22 hubs (dont 2 nouveaux Aulnay et Nice) auprès de 15 000 sociétés. Notre objectif en 2022 est de faire déjeuner au moins 10 000 nouvelles entreprises supplémentaires.
 

Claire Cosson
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