À moitié vide ou à moitié plein, comment choisir son verre à vin ?
Pour apprécier le vin, qu’il soit blanc ou qu’il soit rouge, p’tit canon ou flacon d’exception, choisissez bien votre ballon ! Un verre technique dit INAO ou un modèle polyvalent, avec une tulipe haute, un col à peine plus serré que le ventre et un bord assez ouvert pour étaler la boisson sur toute la langue. Spécialité en rien, il sert à tout.
Un nez’expérience
En dégustation, le verre à pied a deux utilités. Conçu pour que les mains agrippent le pied ou le tiennent par la base, il permet tout d’abord de conserver le vin au frais. En lui apportant ensuite de l’oxygène, ses épaules larges facilitent la libération des molécules volatiles que sa cheminée plus étroite concentre vers les narines. Or reconnaître les odeurs enrichit le vocabulaire de la dégustation. Mettre un mot sur ses perceptions augmente le plaisir de boire et permet d’échanger avec les autres. Les arômes du vin informent également sur son origine variétale et géographique, la manière dont il a été vinifié et élevé, son âge. Ils reflètent son terroir. L’exercice ne se fait pas les doigts dans le nez et nécessite de l’entraînement. Mais que vous vous y cassiez le nez ou que vous ayez au contraire le nez fin, c’est une nez’xpérience qui en vaut la peine.
Seule règle à respecter dans votre enquête olfactive : ne pas avoir un verre dans le nez pour plonger le second dans le premier (vous suivez ?) en espérant y détecter les fabuleux parfums du vin. Car si c’est le nez qui cherche, c’est le cerveau qui trouve et mieux vaut qu’il ne soit pas embrumé pour nommer les molécules volatiles qui s’échappent du nectar. Le négociant vigneron Castel Frères, qui possède des marques mais aussi des châteaux et des domaines dans tout l’Hexagone, dispense aussi à ses clients restaurateurs des conseils et des outils de dégustation. Parmi ces derniers, ils fournissent des verres à double jauge et ils intègrent la double centilisation dans les cartes des vins qu’ils peuvent élaborer, mettre en page et imprimer gracieusement pour le compte de leurs établissements partenaires. Ils répondent ainsi à une demande croissante des Français qui préfèrent boire moins mais mieux.
Mais ne nous laissons pas pour autant mener par le bout du nez : le vin est fait pour être bu, trinquons à cette nouvelle anNEZ !